Login

Biostimulants : AECI prend racine en Europe

AECI Plant Health a réuni les 26 et 27 juin derniers ses partenaires et futurs partenaires européens pour leur présenter les résultats d'essais de leurs produits dans la région de Valence (Espagne).

Les 26 et 27 juin, la société sud-africaine AECI Plant Health a officialisé le lancement de son activité européenne, à Valence (Espagne). L’occasion pour ses futurs partenaires de découvrir ses produits et les résultats d’essais menés sur place.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

https://www.dailymotion.com/embed/video/x91kbh0?autoplay=1

« Nous souhaitons apporter à l’agriculture européenne de l’innovation technologique via la mise sur le marché de produits différenciants », présente Marc Loré, business development manager pour AECI Plant Health. Filiale du groupe sud-africain AECI (African Explosive and Chemical Industries), l’entreprise, qui part à la conquête du marché français et européen, est spécialisée dans la fabrication de biostimulants, notamment mycorhiziens.

« Tous développés en interne, ils visent à débloquer le potentiel de la plante en lui apportant de l’énergie et des solutions pour se défendre », précise Karin Stoll, en charge des ventes à l’international. « Pour le marché européen, nous avons sélectionné un nombre limité de produits adaptés aux conditions locales », précise Hennie Greyling, en charge des ventes en Europe et en Asie.

L'équipe Europe d'AECI Plant Health avec, de gauche à droite, Marc Loré, business development manager, Ardan Hite, biologiste, Karin Stoll, en charge des ventes à l’international, et Hennie Greyling, en charge des ventes en Europe et en Asie. (© M.HILARY)

Depuis deux ans, l’entreprise entre en contact avec des plateformes d’essais (Agrinovex pour Invivo, GMW Bioscience en Espagne, le hongrois ExperiPlant, etc.), des distributeurs européens (Legume Technology au Royaume-Uni, Scam en Italie…) et des pépinières (Hishtil en Israël) pour présenter et tester ses produits en conditions locales.

Quatre gammes de produits

Onze produits ont déjà été homologués (nouveau règlement européen FPR), dont cinq activement testés à l’échelle européenne.

Il s’agit de Nixela, produit à partir d’acide salicylique et conçu pour aider la plante à récupérer en cas de stress biotique ou abiotique, de Qwemikelp, composé d’algues Ecklonia maxima qui stimulent la croissance au niveau racinaire, et de Rappid K, un polyphosphate de potassium qui apporte au végétal l’énergie dont il a besoin.

Deux spécialités à base de mycorhizes, Biocult ML45 et Biocult ML100, facilient le captage d’éléments nutritifs et d’eau par la plante. Le premier est destiné aux cultures pérennes et à l’horticulture, le second au traitement de semences. « Contrairement à nos concurrents européens, nous proposons une approche multi-espèces, indique Ardan Hite, biologiste chez AECI. Trois populations de champignons sont intégrées à nos produits pour une plus longue période d’efficacité. »

Combiner solutions foliaires et racinaires

Les journées de lancement ont permis d’observer, bottes aux pieds, les expérimentations menées au champ par GMW Bioscience, à Alberic, sur des cultures d’aubergine, de melon et de maïs, ainsi qu’à Turis sur des plants de vigne (pH proche de 8).

Les distributeurs ont pu observer les résultats des combinaisons de produits AECI sur des cultures de melons. (© M.HILARY)

« Nous avons testé les effets de la combinaison de produits foliaires (Nixela, Rappid K) et racinaires (Biocult, Qwemikelp) en situation de stress abiotique : hydrique pour les aubergines, manque de nutriments pour les autres », précise Jose Guiner, PDG de GMW Bioscience. À chaque fois, quatre essais ont été réalisés à 50 % et 100 % des besoins en eau ou nutriments, avec une partie traitée et l’autre non. Le suivi de l’état végétatif est réalisé : taille des feuilles, des tiges, quantité de chlorophylle (NDBI), présence de mycorhizes, etc.

À gauche, des maïs ayant reçu 50 % de leurs besoins en fertilisation et traités avec une combinaison de produits AECI. À droite, sans traitement. (© M.HILARY)

« L’effet des biostimulants est davantage visible, au niveau du développement végétatif et de la présence de mycorhizes, lorsque la plante a subi un stress », indique Bernardo Tetuan, directeur technique chez GMW Bioscience. Pour AECI, ces résultats sont prometteurs, notamment dans un contexte d’intensification des aléas climatiques.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement